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vendredi 27 février 2009

C'est dans l'air !

Hier, un air de parfum,

Aujourd'hui, un air de vacances.


Farniente sur la plage ou bien à la terrasse d'un restau...

Même les goélands s'abandonnent à cette chaleur un peu subite mais toute douce.

Pour l'instant, les maillots de bains ne sont pas de sortie, les parasols restent fermés... juste des visages qui s'offrent au soleil.


Et l'air de rien...

... je pensais retourner travailler avec une énergie débordante, c'est une grosse flemme qui m'a tenaillée.

jeudi 26 février 2009

Quel parfum ce mimosa !


Désolée... je vous offre la vue mais pas les senteurs ! Dommage parce que c'est un enchantement.
Imaginez, humez... oui, vous êtes dans le Sud !
Petites boules jaunes vaporeuses, légères, sont les premières fleurs qui illuminent les jardins, après ce long hiver !

lundi 23 février 2009

Face à face

De peur de blesser, on tait les choses parce que l'on a peur d'être maladroit, de provoquer une peine...

Je souffre d'un torticolis depuis hier et j'en connais la cause. J'avais acheté le livre de Michel Odoul "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi". Notre corps parle... encore faut-il savoir l'entendre.

Pour résumer : (cette tension de la nuque a un effet physique direct qui nous empêche, parfois très douloureusement, de tourner la tête vers la droite ou vers la gauche. Or, quelle est la signification universelle du geste de tourner la tête vers la droite et vers la gauche ? Dans toutes les cultures du monde, ce mouvement veut dire "non". C'est le signe du désaccord, du refus, de la non-acceptation de ce qui se passe ou de ce que l'autre dit ou fait. Le torticolis nous empêche de faire ce geste. Il signifie notre incapacité à dire "non" à quelqu'un ou à une situation. Nous pensons ne pas avoir le droit, la possibilité ou la capacité de le faire) Extrait et explications de Michel Odoul.

Les maux naissent de mots tus, de refoulement d'émotions. Il serait bon de parler afin que ces maux ne se croient pas les "rois du monde"...
Ah !! comme je voudrai être de ceux qui balancent leur ressenti sans aucun état d'âme, sans aucun regret et qui s'en vont légers, indifférents à ce que ce ressenti a provoqué !

Mais je ne suis pas ainsi... Je connais les blessures, je connais cette souffrance et je ne m'engage pas sur ce chemin... pas encore !

vendredi 20 février 2009

Anduze n'est pas loin...

En haut du village de Mialet, une jolie poterie trône sur un muret de vieilles pierres et annonce le commencement du chemin qui emmène dans les hauteurs ! Un peu insolite, on la verrait bien dans un jardin ordonné et coquet mais un lierre sauvage l'emprisonne.

mardi 17 février 2009

Légende Personnelle


Les courbes douces des montagnes Cévenoles s'étendent à perte de vue.
Semblables au chemin de la vie, à la Légende Personnelle comme l'écrit Paolo Coelho, ces courbes fermant l'horizon sans l'occulter complètement, me font penser au parcours d'une vie... qui appartient déjà au Passé.
Au loin, derrière ces montagnes, nous pouvons imaginer un paysage mais comment se souvenir de la vie avant la vie... et pourtant nous héritons de nos ancêtres d'un grand patrimoine génétique !
Puis, le regard se perd dans les vallées formant des creux tels les sillons des difficultés rencontrés, il s'accroche aux sommets pointants et fiers de nos réussites et de nos moments de bonheur... Un paysage cahotique pour une vie où l'essentiel est d'être heureux et en harmonie...
notre quête à tous !
Au coeur, la rivière irrigue ce paysage telle une artère délivrant la vie, aux battements rythmés par les saisons et au souffle du vent.
Et bien... du haut de ce chemin caillouteux, après un petit effort de grimpe, la sensation d'appartenir à cette nature est très présente. Peut-être, parce qu'avec l'effort, l'attention toute particulière de poser ses pieds correctement pour ne pas glisser, essayer de réguler son souffle pour aller plus haut, la tête se vide...
Je ne pense à rien... et je suis dans le Présent !
Si je me retourne, derrière la paroi rocheuse, un autre paysage s'étend... mes yeux ne voient rien mais je peux le rêver... Je le nomme 'Avenir'...
Nous sommes indissociables.

lundi 9 février 2009


Au bord de l'étang, les tamaris aux parures roses qui les habillent au printemps, se sont laissés dépouiller par l'hiver...
Comme si un grand feu les avait consumés, la sève s'est retirée ; mais ils ne laisseraient point leur place, contrastants avec l'herbe verdie par les nombreuses pluies de ces derniers jours.
D'autres branches nues, sans feuillages, blanchies par le sel et le vent, attendent les prémices du printemps...
De ces paysages d'hiver, sans neige certes, mais endormis et pourtant tourmentés par les éléments, il en ressort une beauté sauvage.

samedi 7 février 2009

Terre d'eau... ô.... ooohhh !







J'aime particulièrement les couleurs de la Camargue... douces et pourtant lumineuses, mélanges de verdure et d'herbes sèches, d'arbres blanchis, de petites plantes s'accrochant dans un terrain pierreux ou sablonneux, bien enracinées pour résister à Monsieur Grand Vent qui sévit aujourd'hui.
Les étangs en sont tout chamboulés, quelques oiseaux que je n'ai pu approchés, semblaient prendre plaisir à jouer avec les vagues... tantôt ils disparaissaient puis réapparaissaient avec un cou tendu comme des naufragés voulant échapper à la noyade !
Sont téméraires, ceux-là... Moi, je suis rentrée ébouriffée et les bottes assez crottées... mais cela en valait la peine... FAMEUX bol d'air !

mercredi 4 février 2009

A quoi pensez-vous ?

Vous qui passez d'un pas décidé.
Qui ne s'est pas assis à la terrasse d'un café en se posant la question "Mais où peut aller cette personne, à quoi pense t'elle ?
Qui n'a pas essayé d'imaginer une vie à travers une personne ?
Qui n'a pas reluqué sa manière de s'habiller, de parler, de sourire ?

Qui ne s'est pas laissé entraîner dans le flux de ces passants inconnus et pourtant si proches de soi !?

Nous sommes tous spectateurs des autres, interprétant à tord ou à raison, prêtant une imaginaire vie.

Et moi... je suis comme eux, comme vous... l'inconnue aux milles vies possibles... et nous nous regardons silencieusement !


dimanche 1 février 2009

Début février...











Il y a trois ans déjà ! J'ai l'impression que c'était hier, que nous marchions toi et moi sous le ciel de Marrakech, dans les rues bruyantes, vivantes par les klaxons des voitures, au milieu des gens aux milles petits métiers.



On disait... en riant... qu'ils étaient "flexibles" parce que toujours prêts pour se débrouiller en toutes circonstances !



Nous avons arpenté toutes les rues, les quartiers de Marrakech... la ville rouge !

Une atmosphère des "Mille et une nuits", un rêve...



Je me rappelle les palais, les jardins, les cafés cassés, le souk, l'herboristerie du Paradis ! Un paradis à 80 € sans s'en rendre compte mais avec toutes ces plantes... nous serions en forme jusqu'à la nuit des temps...

Et le soir, sur la place Jemâa el-Fna un chanteur qui laissait ses mains courir sur une guitare qui n'avait que sa voix à offrir avec son sourire...



Nous avons mangé les brochettes de foie et bu un thé à la menthe...



Je crois que nous étions heureux.

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