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lundi 16 juin 2008

Etat d'esprit...

Pendant des années, j'ai longtemps pensé que ce qui se produisait dans ma vie était dû à mon vouloir, la force que je pouvais mettre à ma volonté d'atteindre un objectif... cela fonctionnait, j'avais ce que je désirais... "VOULOIR DONC POUVOIR"... un peu simple mais j'ai sans doute eu quelques années chanceuses ou peut-être était-ce dû à la jeunesse qui donne une dimension de grand avenir où tout est réalisable.

Non pas que je sois vieille, mais bon... il faut bien le dire, je suis plutôt du côté "pente douce" où forcément l'avenir devient sensible au point de se dire que l'on ne doit pas se tromper dans les grands axes de la vie.
Il y a des instants de doute à fleur de peau flirtants avec des rêves de bonheur exacerbés par le manque de temps, ce temps qui file et qui fait peur... peur de ne pas avoir l'essentiel.

Certains sages diront que seul le présent compte, puisque le passé peut servir de leçon et enrichir nos actions du moment et que l'avenir n'est qu'illusion.

La difficulté réside à garder des moments de bonheur du passé sans vouloir reproduire à tout prix dans l'avenir ce même bonheur.

Je suis sur un chemin, peu importe le tracé, peu importe les précipices, les côtes, les plats et les descentes, qu'elles soient vertigineuses ou douces, le regard se porte juste au bout des pas, l'un devant l'autre mais grignotant un peu plus d'espace pour avoir la liberté de choisir au présent.

Ce n'est absolument pas de la sagesse mais un certain apaisement !

7 commentaires:

  1. Joli texte, dense, mais aussi un peu ..., enfin, un peu... triste, non?

    Sinon triste, comme résigné?

    Pourtant, ne crois tu pas que tu as encore autre chose de mieux à envisager, que contempler le bout de te souliers comme ligne d'horizon?

    ? ? ?

    ...:-)

    Fred

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  2. Non... pas résignée, juste tranquille, apaisée...

    Bonne journée !

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  3. La vie... les chemins qui s'offrent à nous, ceux que nous choisissons et ceux que nous ne voyons même pas... tout un destin qui change perpétuellement et qui tiens à des petits rien... un grain de sable et la vie change de direction... un coup de vent et tout est balayer... que sommes nous sinon des marcheurs sans boussoles... mais qu'importe puisque la balade en vaut de toute façon le détour ;-)

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  4. C'est joliment dit Seb et tellement vrai... Merci pour tes mots.
    Bonne soirée à toi.

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  5. Seb et Nath : bravo pour vos échanges ils m'ont redonnée confiance en moi et en l'amour. Par contre je ne sais qui est ce Vangauguin mais on dirait un grand barré !!!
    Nath je suis ton blog je le trouve beau et poétique, tu es une figure de proue de la féminité.
    j'espère avoir un jour une conversation avec toi.

    Jenny.

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  6. Tiens, toi aussi tu as des anonymes...;-D (je l'ai bien été moi-même quelques jours, à Arles, n'est ce pas?)

    Les plus belles routes ne sont elles pas celles qu'on construit soi-même, ou avec un(e) autre, plutôt que celles qu'on suit?

    "ce grand barré" de Vangauguin (çà fait tout bizarre et peu plaisant d'être ainsi étiquetté, elle devrait y réfléchir "cette" Jenny)

    De tout mon coeur avec toi, Nath.

    Fred

    ...:-)

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  7. Jenny : pourquoi ne pas avoir un jour une conversation... :-)

    Vangauguin : tellement de chemins peuvent s'ouvrir devant soi... rien en sert de courir. En randonnée, il faut aller doucement sinon on arrive jamais au sommet... à son rythme !

    Bises

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