Je ne suis pas fan de corridas. La souffrance des animaux m'est insupportable
et même si la corrida est une affaire de culture et de tradition,
je la trouve très cruelle.
Artistiquement parlant cette statue est magnifique.
La passion pour un métier, quelle qu'elle soit, doit porter à l'admiration et au respect,
car celui ou celle qui la vit, va au bout de ses rêves !
Détermination, Concentration, beauté
Élégance, raffinement, travail, passion
Gestuelle, posture, drapé, adresse
Détails, finesse, fierté
Frère d’Alain Montcouquiol « Nimeño I », « Nimeño II » reste encore aujourd’hui la principale figura de la tauromachie française.
Après sa première novillada à Nîmes le 17 mai 1975, il obtient l’aide de Manolo Chopera, l’un des plus importants organisateurs de corrida espagnols.
Celui-ci lui ouvre les portes de nombreuses arènes espagnoles. Jusqu’en 1982, il participe à un grand nombre de corridas en Espagne, en France et en Amérique Latine.
En 1982, il se sépare de Manolo Chopera, et continue sous la direction de son frère.
Le 14 mai 1989, à Nîmes, il participe à un mano a mano en compagnie du portugais Victor Mendes, devant des taureaux de Guardiola.
Mendes ayant été blessé par son premier taureau, « Nimeño » doit affronter seul les six taureaux : il remporte ce jour là un triomphe mémorable après une corrida d’anthologie.
Le 10 septembre 1989, à Arles, il doit affronter des taureaux de Miura.
Son second taureau, « Pañolero », le bouscule violemment et le propulse en l’air.
« Nimeño » chute tête première, se lésant très fortement les cervicales : les chirurgiens marseillais qui l’opèrent reconnaissent que, jamais, ils n’avaient eu à s’occuper de quelqu’un blessé aussi gravement aux cervicales ; dans tous les cas qu’ils avaient pu connaître, le blessé était mort dans les minutes ayant suivi l’accident.
Il reste entre la vie et la mort durant plusieurs jours.
Une fois hors de danger, il reste tétraplégique et lutte longtemps pour retrouver l’usage de ses membres.
Durant de longs mois, l’afición française suit, quasiment jour après jour, son évolution.
Plus d’un an après son accident, il a enfin retrouvé l’usage de ses deux jambes et de son bras droit ; en revanche, le bras gauche reste paralysé et tout indique qu’il en sera définitivement ainsi.
Le 25 novembre 1991, il se suicide par pendaison dans le garage de sa maison.
Une très belle statue avec de bien jolis détails que tu as su mettre en valeur dans ta série de photos...Bonne journée...
RépondreSupprimerHomme infiniment courageux au triste destin...
RépondreSupprimerQuelle sculpture et tu l'enjolives infiniment
Je déteste la corrida, je ne comprend pas ce sport mais je ne critique pas non plus...oui c'est puissant et culturel et les hommes et les bêtes ne manquent pas de courage
bisous ma belle Nath
Bonsoir Nath ! Tu as O combien raison d'Honnir cette tradition barbare et digne d'un autre temps . Cependant ,il faut bien avouer que la statue représentant le Torréro est magnifique .Belle soirée à toi !
RépondreSupprimerje suis comme toi, la tauromachie, j'ai vraiment du mal...mais par contre la statue est vraiment magnifique...bisou Nath♥
RépondreSupprimerQu'elle belle statue, très beau reportage comme d'habitude, moi non plus je ne suis pas fan de corida.
RépondreSupprimerHier matin j'ai eu une belle surprise dans ma boite à lettres, je te remercie de joli cadeau qui m'a fais plaisir, j'aime beaucoup, je tembrasse, à bientot.
Dommage, j'ai plus tendance à être du coté du taureau. La tauromachie ok mais la corrida et la mise à mort non, on est cencé être civilisé au XXI ème siècle non ? Alors tuer pour le spéctacle cela me semble barbare.
RépondreSupprimerCela dit, les prises de vues de la statue sont superbes. Essais avec Molière à Pézenas ou Jean Moulin à Béziers. :) Jeff
Triste destin ... J'ai une photo, ou tout comme toi, je pose à côté de ce Bel Homme ;o))) Bisou Nath
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